Cette région des fjords islandais s’est vidé de ses habitants au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Les fermiers, attirés par une modernité naissante dans les villes, ont graduellement abandonné leurs terres et leurs fermes. La construction de bases militaires dans cette zone pré-arctique à l’époque fut, également, l’un des éléments déclencheur de cet exode rural.
Pour Johanne Verbockhaven , photographe et doctorante (Photographie & Anthropologie), ce fait socio-historique est devenu un terrain de recherches anthropologique et artistique qu’elle mène au Laboratoire d’Anthropologie Prospective (LAAP) de l’Université catholique de Louvain-la-Neuve (Belgique).
Durant les quinze premiers jours d’accrochage, Johanne Verbockhaven travaillera dans les salles d’exposition. Il en résultera un environnement multidisciplinaire (photographies, sons, vidéos, ...)